Parfois je m’endors avec quelqu’un, ce qui est étrange c’est que je me réveille seule.
Je m'enfume pour mieux disparaître
Si tu me vois encore, tu me vois mal,
Quand la femme laide peut-elle mourir?
Il semble que l'orge du champ a cesser de briller
Si la laideur t'effraies autant alors je serais hideuse
Et je dégorgerais le pénis du manchot*.
Il n'y a plus de foins dans les carrioles
La nuit perdure
Les couleurs sont mortes
Il n'y a aucune reconnaissance pour celle qui s'est agenouillée
Seul le cliquetis d'un peni sur le gravier.
Je n'ai pas su écrire mon bonheur je n'en ai tiré aucun honneur
Il est de malheurs incompris
Et la sonate pour Élise me berce
Et la symphonie de l'empereur me meurt.
Il pisse comme comme je pleurs sur ces femmes infidèles*
Je me souviens du bruit des talons qui claque sur le carlage
Et,
De ces notes de piano venant de nulle part,
Je n'ai pas oublié cette chanson que tu me jouais
Au fond d'une cabane,
Il semble que l'herbe n'est plus aussi verte chez le voisin.
La vie est un long déluge
Il faut en attendre la mort
Cela doit être dur pour les impatients
Et une éternité pour les amoureux.
Je sais que personne ne me lit mais c'est le prix qui encoûte à tous les incompris.
* extrait Don Juan G. Brassens
* extrait Amsterdam J.Brel