« Et ce jour, la jeune fille compris qu'il fut nul besoin de porter des talons pour faire tomber un homme à ses genoux»

samedi, septembre 06, 2008


Les histoires d’amours et de sexe font de très beaux poèmes, surtout lorsqu’ils sont racontés par lui.



C’est l’époque ou les garçons se tuent à ressembler à des filles, et les femmes doivent être des hommes.



Tu dis que je suis bête mais papa m’a dit de ne pas jouer à l’idiote et d’être forte. Il est pourtant plus facile d’être con aujourd’hui. Personne ne vous embête quand vous êtes à l’ouest.



J’aime quand tu glisse ta main entre les portes de l’ascenseur, que tu stop avec force et assurance. Tu te faufile entre ces portes et plonge dans le gouffre avec entrain et aisance, et avec un léger sourire au coin des lèvres.



Le cowboy se tient tout près de moi sans bouger le petit doigt, mais son humeur décadente hante ce tout petit espace. Quelle délicate attention, quel délicat fumet. Je suis paralysée et glacée, mais il y fait très chaud.



Le cowboy ne surveille plus les vaches au pré il porte les lunettes de James Dean et s’habille chez Zara ou H&M. Il ne fume plus de roulé mais des Malboro light, Il ne pique plus et parfois même, pas assez, il ne défend plus les jolies demoiselles éperdues, il se la joue playboy.



Le cowboy ne pue plus la sueur il pue « le mâle » de Jean-Paul Gauthier.



Nous montons très haut très vite en altitude tout va trop loin, la mécanique du système déraille sans cesse nous ne savons que faire à part continuer à faire semblant de s’ignorer. Je sens ses tempes battre et je vois ses poignets se serrer très fort, je suis plaquée contre le mur, l’angoisse et le zèle m’envahissent, et la vitesse me fait perdre le contact de la terre. Quelques gouttes perlent sur le bras contracté du cowboy, la tension est à son comble. Le métal qui m’entoure est si froid et la buée sur le miroir se répend, pendant quelques instants je pense aux vaches oubliées dans leur pré, elles sont penaudes, elles ne bougent plus, elles sont à peine vivantes, elles me haïssent car je leur ai volé leur protecteur le temps d’un aller retour dans cet ascenseur. Mes ongles raillent le plancher et marque le mur au fer blanc, et le bruit irritant transperce mon tympan. Mon cowboy est bien trop beau mais le soleil tape trop fort et je ne veux plus monter si haut, monter seule ou avec et sans toi l’ascenseur s’arrête net !



Le vent souffle bien fort, mais je m’enfuis sans un mot, et j’entends le cowboy resté accroupi devant les portes armé de son calibre près à déguéner, j’entends le déclic mais pas l’impact.





Je me roule par terre je hurle je crie je me débats mais je n’ai pas mal. J’ai très peur, et je me roule dans la boue, je suis atterrée et je rampe comme un rat. J’aperçois tes chaussures, des Docs Martins cuivrées elles me font face, je suis à tes pieds et je patauge. J’essaie de t’attraper mais tu recule d’un pas en arrière puis d’un deuxième. Tout en douceur tandis que je continue de crier. Mes mains s’agitent, mes jambes glissent, je ne peux plus me relever, je suis attachée, plus je me débat, plus je m’enfonce. Je reste alors puisqu’il en est ainsi je n’ai plus qu’à tendre la main la paume relevée et j’implore. Quelques gouttes de pluies lavent mes saletés et je vois tes chaussures reculer encore d’un pas. Un de pieds se retourne et l’autre suit, je vois floue mes joues brûlent la boue me coule sur le visage. Il ne reste bientôt plus que la trace de tes pas sur le bitume mouillé. J’ai avalé des moutons de paille. Ma gorge se bouche et je recrache tout ça en espérant qu’un peu de poison ai pu t’atteindre.

Le Cowboy du jour : Marlon for ever

Picture : Brando by Warhol

mercredi, septembre 03, 2008

30 min dans la vie d'une jardinière...

...qui a la main verte ;)


A vrai ceci ne m'appartient pas, mais je dois dire que je lorgne dessus depuis un certain temps. Oui ceci appartient à un très cher ami qui apparement ne s'ennui pas de son temps libre.


Je viens encore une fois de perdre mon temps à regarder des vidéos sur le net et je tombe sur l'interwiew de l'écrivain que j'adore et je me dis maintenant qu'il faut absolument que j'achète son nouveau livre. Malheureusement il me reste encore deux livres à finir et un troisième que je feins de lire pour me faire croire que je suis trop intelligente (Saga, Ensemble c'est tout et Simone de Beauvoir le livre intelligent étant le troisième.)


Bref il faut tout de même que je marque cette journnée car pour une fois et cela n'arrive pas souvent je suis d'une humeur qui pête les chaumières. Bizarrement je suis incappable d'xpliquer pourquoi c'est drôle quand on a le moral dans les godasse on sait exactement pourquoi (à cause de con-les cours de merde-le boss qui fait chier-ai plus d'argent-il pleut-fait froid-trop chaud-et la connasse d'à coté à encore mis à fond du Cabrel à 7h' du mat'!) Mais quand tout va bien impossible de mettre le doigt sur le point. Ba oui évidement puisque quand tout va bien on peut pas raler et quand on peut pas raler ba on a plus rien à dire. Et donc aujourd'hui j'ai rien à dire ( j'imagine que vous l'aurez remarquez ).


Enfaite je devine que la source de moralomètre qui frôle les 100° viendrais probablement de ce petit appel d'hier soir très sympatique et de ce petit weekend entre fille au bord de l'eau, sous le soleil et sous les feuillettes d'érable, doigt de pieds en éventails et rien d'autres dire que whOUA! Mais voyez quand tout va bien on est jamais sur!


Et pourtant je dois dire qu'il y a tout de même des zones d'ombres, donc matière à raler mais j'en ai même pas la force c'est fou! J'ai pas la force de raler !! Attendez !! C'est peut-ètre parce qu'il n'y a pas eu de lune depuis deux jours??! Ok ok je raconte n'importe quoi. Mais avouez!! Il y a un truc qui cloche !!! J'avoue que la je bad tripp ou est passée mon célèbre ralage??!!! Nooooon non non .


Je n'ai même pas raler quand j'ai du payer mes droit de scolarité ou même quand mon ancien boss m'a dis ne pas avoir ma fiche de paye (il n'a pas cherché tou du moins) et que les ressources humaines m'ont dit qu'ils ne l'avait pas non plus et qu'il fallait que je demande à mon anciens boss. Non je n'ai même pas ralé ; et quand la vendeuse de H&M m'a dit qu'il n'y avait plus ma taille dans la SUperbe paire de chaussure que je chasse depuis quelques semaines (enfaite elle n'a pas cherché mais remarquez au moins que je n'ai pas dis la connasse de vendeuse.)


Mais ne vous inquiétez pas, lecteurs invisibles ou trop timides qui me lisez caché sous une couverture ou entre deux pages web (car oui oui je suis convaincu que quelqu'un(s) ou quelqu'une(s) me lit), mon ralage si célèbre reviendra très bientot, genre demain voir même dans quelques heures pour peu que le sandwich que ma chère cousine m'ammène tantôt ai des oignons. Je vous laisse avec ça et ça juste pour le plaisir de revoir les "nénés" de la meuf qui a hanté mes 8 ans .


Je vous aimeeeeeeeeeuh les gens les gens!!!!!!!


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mardi, septembre 02, 2008


Grand Hommage à nos belles Salopes!

I splet with one of them ...Guess who? bitches!!!

Hollidays's Off--Back to school!

This year be sure it's gonna be worst!!!

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..Love you all Bitches !! xox

Update:... Dois-je préciser fut-il jadis? OUi fut-il jadis quand j'étais jeune.

J'vous aime les gens!!!!!!!!!!!!