Faut pas désespérer, pas s'arrêter à ces paroles, des paroles d'un homme fatigué, par la vie par l'amour, qui ne sera jamais ce que c'est que d'ètre aimé , et qui ne sait même pas comment il faut faire pour aimer. Il n'aime que sa petite personne , et peut-ètre qu'il se rend compte qu'il est le seul. Peut ètre qu'il se rend compte que tout le monde prend le train et s'envole à la recherche d'un avenir, et que lui n'arrrive pas à le prendre ce putain de train ,car il n'a pas de place, qu'il reste sur le quai et qu'il fait signe d'adieu aux voyageurs , et de bienvenue aux nouveaux arrivant. Et sa vie est si monotomne , rythmé d'arrivé et de départ et lui il reste planté là. Et il est toujours vendeur dans ce magasin pour tou-tou, il y a des toiles d'araignées sur le plafond , et il les voit, et il les envie ces voyageurs, il voudrait bien en avoir un billet aussi mais ce n'est pas possible, alors il est aigri, il fini par les detester ces voyageurs, et il vend ses ragots à qui voudrait bien les entendre, et pour peu qu'il est le scoop , et il radote sa haine du fond de son comptoir. Il n'est pas méchant par nature il l'est devenue, car l'ennuie te tue, l'ennuie te prend jusqu'aux trippes, l'ennuie te saigne , l'ennuie est le résumé de sa vie, et c'est malheureux.

Ne t'en fais pas ma belle , je n'éprouve plus aucune pitié pour lui , et le méchant dans mon histoire je l'ai tué.
Biensur ce n'est qu'une histoire, mais c'est la nôtre.
Et si j'avais pu je l'aurais fait, mais le petit vendeur ne le mérite pas, il ferait n'importe quoi pour qu'un des voyageurs porte son attention sur lui, et l'emmene avec lui , mais personne n'en veut du petit vendeur de la gare , et il le sait.




Tout ce qui lui reste ce sont toutes ces histoires de ces personnes qu'il envie et qu'il déteste, ces histoires qu'il n'oublie pas, qu'il attrape à la volé, et ça le ronge.
Il a besoin d'attention le vendeur mais il n'en aura plus jamais car dans mon histoire il est mort et dans la tienne aussi ...